OTTAWA, ONTARIO–(Marketwire – 6 déc. 2010) – Alors que le Canada songe au renouvellement de son Accord sur les soins de santé en 2014, les principaux intervenants en santé publique sont optimistes quant à la mise sur pied d’un registre national d’immunisation, déclare Debra Lynkowski, présidente-directrice générale de l’Association canadienne de santé publique (ACSP).
« Notre réponse typiquement canadienne aux problèmes d’immunisation plus vastes a malheureusement entraîné des approches diverses au pays », affirme Debra Lynkowski. « Maintenant, alors qu’on approche du renouvellement de l’Accord sur les soins de santé, en 2014, le moment est venu de mettre sur pied un registre national d’immunisation harmonisé. »
Nous reconnaissons qu’une demande de financement supplémentaire auprès des gouvernements peut sembler invraisemblable dans le présent contexte fiscal, mais une stratégie nationale d’immunisation basée sur un registre national, soutenu par toutes les provinces et les territoires, assurerait une protection équitable des Canadiens contre les maladies évitables par la vaccination, et ce, peu importe leur lieu de résidence, leur âge ou leur statut socio-économique.
« Tous les Canadiens devraient avoir un accès égal à l’immunisation contre les maladies évitables par la vaccination. Le lieu de résidence ne devrait pas avoir d’incidence quant à l’accès aux programmes d’immunisation », soutient Debra Lynkowski.
Les améliorations découlant d’une stratégie nationale d’immunisation comprendraient une harmonisation des calendriers de vaccination pour les enfants partout au pays, un alignement de l’introduction des nouveaux vaccins et une égalité d’accès aux vaccins dans toutes les provinces et territoires. La collecte méthodique de données relatives à l’immunisation dans un registre national d’immunisation modernisera la façon dont les autorités transmettent les dossiers d’immunisation des patients et aidera à assurer des taux de couverture suffisamment élevés partout au pays afin de mieux protéger les Canadiens.
Debra Lynkowski souligne qu’une stratégie nationale promouvrait aussi de meilleures possibilités de recherche, la promotion de vaccins, ainsi qu’une meilleure éducation des fournisseurs de soins de santé et du public. À l’heure actuelle, le Canada n’a pas de calendrier harmonisé de vaccination systématique pancanadienne.
« En bref, il vaut mieux prévenir les maladies que d’avoir à les traiter », conclut Debra Lynkowski.
Ces recommandations sont le résultat d’un dialogue continu sans précédent que tiennent les dirigeants du gouvernement et les principaux intervenants de l’industrie et des secteurs de la santé publique et des soins de santé.
Fondée en 1910, l’Association canadienne de santé publique (ACSP) est le porte-parole de la santé publique au Canada. L’indépendance de l’ACSP, ses liens avec la communauté internationale et le fait qu’elle soit la seule organisation non gouvernementale canadienne à se consacrer exclusivement à la santé publique la placent en position idéale pour conseiller les décideurs à propos de la réforme du réseau de santé publique et pour orienter les initiatives visant à protéger la santé individuelle et collective au Canada et dans le monde. Grâce à son effectif diversifié représentant plus de 25 professions, son efficacité démontrée, son approche de collaboration et son envergure nationale, l’ACSP est le chef de file canadien en santé publique.
Contexte
L’ACSP travaille activement avec les principaux intervenants de l’industrie pour créer un contexte favorable à une stratégie nationale d’immunisation qui protégerait les Canadiens contre les maladies évitables par la vaccination. Pour faciliter un dialogue continu, l’ACSP a organisé une table ronde en 2009 avec les principaux intervenants et a depuis participé à diverses activités d’échange d’information organisées par d’importants organismes nationaux.
En outre, pour assurer une réponse dans les meilleurs délais à la pandémie H1N1 de l’année dernière, l’ACSP, en collaboration avec l’Agence de la santé publique du Canada, l’Association médicale canadienne, le Collège des médecins de famille du Canada et la Société nationale de spécialistes pour la médecine communautaire, a mis au point l’outil « GRIPPE PANDÉMIQUE H1N1 — Aide-mémoire à l’intention des cliniciens de première ligne ».
En réponse à l’importante demande de renseignements en plus des renseignements déjà offerts par le gouvernement du Canada, l’ACSP a fondé des centres d’échange d’information canadiens sur la grippe H1N1 comme autre source non gouvernementale de renseignements fiables pour les Canadiens.
En tant que secrétariat pour la Coalition canadienne pour la sensibilisation et la promotion de la vaccination, l’ACSP fait office de facilitateur et de coordonnateur d’activités de la Coalition pour réduire au minimum les chevauchements et s’assurer que les Canadiens reçoivent des messages cohérents concernant l’immunisation.
Un document d’information est disponible à l’adresse suivante : http://media3.marketwire.com/docs/cpha-fre.pdf